gerardmassip@yahoo.fr
2009-02-09 20:45:35 UTC
Bonjour
Démarrage du sujet en deux messages
Lu dans un groupe lyonnais,
http://lavoitureautrement.blogspot.com/2009/01/contre-le-one-way-propos-par-autolib.html
et dans le yahoogroupe Boutault, maire du deuxiéme arrondissement de
Paris :
1 janvier 2009
Contre le "one-way" proposé par Autolib Paris !
Bertrand Delanöe a annoncé en 2008 la mise en place d'un système de
voitures électriques en libre service sur le modèle de Vélib'. 4000
voitures et 1400 points d'arrêts sont attendus d'ici 2011 à Paris et
dans plusieurs communes proches.
Cette annonce pose un certain nombre de questions.
On peut d'abord douter sur la capacité des constructeurs automobiles à
répondre aux exigences imposées par le système (voitures disponibles
24h/24). Leur manque d'anticipation et d'investissement dans les
motorisations du futur se payent aujourd'hui alors que l'industrie
automobile est en crise ! Et c'est l'Etat qui doit venir à la
rescousse !
Surtout, c'est le concept de "one-way" mis en avant qui nous dérange.
Dans un service d'autopartage classique, la voiture doit être reposée
à la station de départ. Le modèle parisien (aussi appelé Autolib)
repose lui sur le même principe que les vélos en libre service. On
prend une voiture dans une station et on la dépose dans la station de
son choix.
Les effets pervers de ce système sont nombreux :
- il faut 3 fois plus de stations que de voitures : autant d'espace à
trouver et d'argent gaspillé !
- pour fonctionner, le système nécessite une logistique complexe. Il
engendre des déplacements en voitures inutiles liés au rééquilibrage
des stations
- la voiture vient concurrencer les transports collectifs et les modes
doux. Pourquoi prendrais-je les transports en commun alors même qu'une
voiture m'attend en bas de chez moi et que je peux la garer
facilement ?!
- Alors que 50% des parisiens n'ont pas de voiture et vivent très bien
sans, on va leur en redonner une ! Soit au final, une augmentation des
trajets en voiture !
Bref, le projet d'Autolib Paris ne répond pas aux besoins des citoyens
qui recherchent un usage de la voiture seulement lorsqu'elle s'avère
indispensable (transports d'objets en combrants, utilisation la nuit
ou en dehors de la zone de desserte performante des transports
collectifs). Au contraire, en favorisant l'usage de a voiture, il va à
l'encontre des objectifs des politiques de déplacements urbains
(diminution de la pollution, décongestion automobile, amélioration du
cadre de vie,...)
A Lyon, la question du "one-way" a été discutée et vite écartée pour
les raisons évoquées ci-dessus. Espérons qu'à Paris, les élus suivront
le même chemin en mettant de côté les considérations purement
politiques.
Oui au développement massif de l'autopartage, Non au "one-way"
Démarrage du sujet en deux messages
Lu dans un groupe lyonnais,
http://lavoitureautrement.blogspot.com/2009/01/contre-le-one-way-propos-par-autolib.html
et dans le yahoogroupe Boutault, maire du deuxiéme arrondissement de
Paris :
1 janvier 2009
Contre le "one-way" proposé par Autolib Paris !
Bertrand Delanöe a annoncé en 2008 la mise en place d'un système de
voitures électriques en libre service sur le modèle de Vélib'. 4000
voitures et 1400 points d'arrêts sont attendus d'ici 2011 à Paris et
dans plusieurs communes proches.
Cette annonce pose un certain nombre de questions.
On peut d'abord douter sur la capacité des constructeurs automobiles à
répondre aux exigences imposées par le système (voitures disponibles
24h/24). Leur manque d'anticipation et d'investissement dans les
motorisations du futur se payent aujourd'hui alors que l'industrie
automobile est en crise ! Et c'est l'Etat qui doit venir à la
rescousse !
Surtout, c'est le concept de "one-way" mis en avant qui nous dérange.
Dans un service d'autopartage classique, la voiture doit être reposée
à la station de départ. Le modèle parisien (aussi appelé Autolib)
repose lui sur le même principe que les vélos en libre service. On
prend une voiture dans une station et on la dépose dans la station de
son choix.
Les effets pervers de ce système sont nombreux :
- il faut 3 fois plus de stations que de voitures : autant d'espace à
trouver et d'argent gaspillé !
- pour fonctionner, le système nécessite une logistique complexe. Il
engendre des déplacements en voitures inutiles liés au rééquilibrage
des stations
- la voiture vient concurrencer les transports collectifs et les modes
doux. Pourquoi prendrais-je les transports en commun alors même qu'une
voiture m'attend en bas de chez moi et que je peux la garer
facilement ?!
- Alors que 50% des parisiens n'ont pas de voiture et vivent très bien
sans, on va leur en redonner une ! Soit au final, une augmentation des
trajets en voiture !
Bref, le projet d'Autolib Paris ne répond pas aux besoins des citoyens
qui recherchent un usage de la voiture seulement lorsqu'elle s'avère
indispensable (transports d'objets en combrants, utilisation la nuit
ou en dehors de la zone de desserte performante des transports
collectifs). Au contraire, en favorisant l'usage de a voiture, il va à
l'encontre des objectifs des politiques de déplacements urbains
(diminution de la pollution, décongestion automobile, amélioration du
cadre de vie,...)
A Lyon, la question du "one-way" a été discutée et vite écartée pour
les raisons évoquées ci-dessus. Espérons qu'à Paris, les élus suivront
le même chemin en mettant de côté les considérations purement
politiques.
Oui au développement massif de l'autopartage, Non au "one-way"